Du flamenco au pays de la samba
J-2 avant le coup d'envoi de la Coupe des confédérations. Un an avant la Coupe du monde, il s'agit de l'ultime répétition générale pour les nations présentes.Tout au long de la journée, Foot123 vous présente les différentes équipes présentes au Brésil. Avant-dernier volet avec le champion du monde et grandissime favori espagnol.
Il ne leur manque plus que ça. Double champion d’Europe et champion du monde en titre, l’Espagne s’avance comme favori légitime de cette neuvième Coupe des confédérations. Une compétition que les Espagnols n’ont jamais remportée. Dominatrice depuis six ans, la Roja règne sur la planète football avec une longévité jamais connue jusque-là, si ce n’est le Brésil double champion du monde en 1958 et 1962. Placée dans un groupe largement à sa portée (Uruguay, Nigéria, Tahiti), la Seleccion aura à cœur de prouver au pays du football que son plus beau modèle vient d’Europe. Emmenés par une génération dorée articulée autour d’un milieu de terrain "made in Barca" Busquets-Xavi-Iniesta en l'absence de Xabi Alonso, les Espagnols devront trouver des solutions pour s’imposer tout en faisant souffler leurs cadres. Ainsi Xavi, apparu très fatigué en fin de saison, devrait être économisé, tout comme Iniesta ou Busquets, longtemps blessé. Avec Vicente del Bosque aux manettes, la Furia Roja dispose néanmoins de ce qui se fait de mieux en termes de sélectionneur. De quoi s’avancer avec confiance et ambition, comme le confirme Gerard Pique : « On a une équipe magnifique, c’est l’une des clés de notre succès ces dernières années. L’ambiance est vraiment géniale. Nous avons des options de l’emporter, mais nous gardons les pieds sur terre. » En quête perpétuelle de défis, les Espagnols en auront un à leur dimension avec cette Coupe des confédérations : venir à bout de la Selecao, invaincue à domicile depuis onze ans. Pour rajouter une ligne à la légende.
Iker Casillas
C’est l’heure de la rédemption pour San Iker. 135 jours après son dernier match avec le Real Madrid, Iker Casillas a retrouvé les pelouses en sélection face à Haïti. Mis au ban par Jose Mourinho, le gardien emblématique du club madrilène jouit d’une cote toujours aussi élevée dans l’esprit de son sélectionneur Vicente del Bosque. Recordman de sélections (145), Casillas n’a pas tardé à confirmer qu’il n’était pas fini. Face à l’Irlande, il a sorti deux parades exceptionnelles pour permettre à la Roja de s’imposer. Mis en concurrence avec Victor Valdes et Pepe Reina, San Iker a rappelé qu’il était le protecteur des cages espagnoles depuis de nombreuses années et qu’il ne comptait pas se laisser déloger. Leader sur le terrain comme dans le vestiaire, il bénéficie de l’approbation de tous : « Je le connais depuis sept ans. C’est un grand capitaine », confirme Cesc Fabregas. Au pays du Christ Rédempteur, l’heure est venue pour Casillas de reprendre ses aises.
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