Le Barca à 100 %
Favori de la compétition, l’Espagne est parfaitement entrée dans sa Coupe des confédérations face à l’Uruguay (2-1). Une victoire convaincante acquise en grande partie grâce aux automatismes du milieu de terrain Busquets-Xavi-Iniesta et aux sept Barcelonais présents au coup d’envoi. Des Catalans qui ont déjà survolé la saison en Liga égalant le record historique des 100 points du Real Madrid. Retour sur la saison des Blaugrana.
Il ne leur manque que la Coupe des confédérations dans la vitrine aux trophées. Près de 500 ans plus tard, les Espagnols partent de nouveau à la conquête de l’Amérique latine pour ramener le seul titre qu’ils n’ont pas. Une victoire finale qui consacrerait une saison aboutie pour les joueurs du FC Barcelone qui, s’ils ont subi la loi du Bayern Munich en Ligue des champions et baissé pavillon en Coupe du Roi, ont tout de même fait flotter haut la bannière catalane.
Le tournant de la saison : FC Barcelone 2 – 2 Real Madrid, 7e Journée
Implacable, inexorable, inéluctable. Les adjectifs manquent pour qualifier la saison domestique réalisée par le Barca. En 2012-2013, les Blaugrana ont imposé leur maîtrise technique et psychologique sur leurs adversaires. Dès la première journée, les Catalans ont corrigé la Real Sociedad 5-1. Le ton était donné. 4-1 à Getafe, 5-0 dans l’antre du Rayo Vallecano ou encore 4-1 face à l’Atletico Madrid. En cette période de BAC, les corrections ont été sévères de la part des Barcelonais. Mais s’il ne fallait retenir qu’un match, ce serait évidemment le Clasico face au Real Madrid. Intervenu très tôt dans la saison, il aurait pu permettre aux Madrilènes de se relancer. Finalement, il a permis aux coéquipiers de Lionel Messi de s’envoler. Les Merengues ont raté leur début de saison. Au coup d’envoi du Clasico, les hommes de Jose Mourinho comptent huit points de retard sur ceux de Tito Vilanova. Un écart récupérable à cette période de l’année.
En cette soirée d’octobre, les Barcelonais accueillaient les Merengues avec une défense expérimentale (Mascherano-Adriano). Tous les voyants étaient au vert pour la Maison Blanche, surtout après l’ouverture du score de Cristiano Ronaldo d’une frappe sèche au premier poteau. Mais derrière, Leo Messi est sorti de sa boîte et a inscrit un doublé (ses 16e et 17e buts lors de Clasicos). Un doublé auquel a répondu Cristiano Ronaldo, également auteur de deux réalisations. Finalement, ce Clasico de haut niveau aura apporté de nombreuses réponses. Tout d’abord les Madrilènes n’ont pas réussi à disposer d’un FC Barcelone affaibli et les Catalans, de leur côté, ont pu compter sur leurs « seconds couteaux » pour tenir la dragée haute au rival Merengue. Et surtout, Messi a une nouvelle fois porté les Catalans vers les sommets. Avec 8 points d’avance, les Barcelonais ne seront plus revus. Il aura même fallu attendre le mois de janvier et la vingtième journée pour voir Xavi et les siens buter sur une équipe en Liga. La Real Sociedad de Philippe Montanier (2-3). Implacable, inexorable, inéluctable.
En cette soirée d’octobre, les Barcelonais accueillaient les Merengues avec une défense expérimentale (Mascherano-Adriano). Tous les voyants étaient au vert pour la Maison Blanche, surtout après l’ouverture du score de Cristiano Ronaldo d’une frappe sèche au premier poteau. Mais derrière, Leo Messi est sorti de sa boîte et a inscrit un doublé (ses 16e et 17e buts lors de Clasicos). Un doublé auquel a répondu Cristiano Ronaldo, également auteur de deux réalisations. Finalement, ce Clasico de haut niveau aura apporté de nombreuses réponses. Tout d’abord les Madrilènes n’ont pas réussi à disposer d’un FC Barcelone affaibli et les Catalans, de leur côté, ont pu compter sur leurs « seconds couteaux » pour tenir la dragée haute au rival Merengue. Et surtout, Messi a une nouvelle fois porté les Catalans vers les sommets. Avec 8 points d’avance, les Barcelonais ne seront plus revus. Il aura même fallu attendre le mois de janvier et la vingtième journée pour voir Xavi et les siens buter sur une équipe en Liga. La Real Sociedad de Philippe Montanier (2-3). Implacable, inexorable, inéluctable.
L'homme de la saison : Lionel Messi
Il sait tout faire. Passer, éliminer, marquer. Lionel Messi n’est pas quadruple Ballon d’Or sans raisons. Le prodige argentin a de nouveau fait parler la poudre cette saison. Auteur de 46 buts et 14 passes décisives, le natif de Rosario a martyrisé toutes les défenses de la péninsule qui se sont dressé sur son chemin. Avec 39 buts dans le jeu, 4 coups francs et 3 pénalties, il a été le principal artisan de la saison magistrale réalisée par les Catalans. Placé à la pointe de l’attaque ou sur le côté droit pour pouvoir replonger dans l’axe, Leo Messi n’a cessé de se déplacer, de dézoner pour mettre en difficulté les arrière-gardes adverses. Son habitude à évoluer avec ses coéquipiers – notamment Xavi et Iniesta – a permis à ses derniers de le trouver dans des positions idéales. Elu pichichi, il restera tout de même une déception dans la saison du désormais sextuple champion d’Espagne : il n’a pas atteint son fabuleux total de buts inscrits la saison passée (46 en championnat et 8 en Ligue des champions contre 50 et 14 l’année dernière). A seulement 25 ans, il pourra néanmoins tenter d’aller chercher ce record dès la saison prochaine.
Le chiffre de la saison : 100
Comme le nombre de points du FC Barcelone. Champions depuis le mois de mai, les Catalans n’avaient plus que ce record en tête. Un total ahurissant, exceptionnel mais qu’ils ne sont pas les premiers à atteindre. La saison dernière déjà le Real Madrid de Jose Mourinho avait réalisé cet improbable exploit. Une performance qu’avait commenté le Special One à cinq journées du terme de la saison, alors que les Barcelonais devaient réaliser un sans-faute pour arriver aux 100 points : « Le record me parait difficile à aller chercher. Le Barca peut le faire et, s'il y arrive, c'est parce que c'est la meilleure équipe du monde des 20 ou 30 dernières années, ce qui donne encore plus de valeur à ce que nous avons réalisé. » Une déclaration qui prend une ampleur supplémentaire venant de la bouche de l’entraineur de Chelsea. Avec 32 victoires (et seulement 2 défaites), 115 buts marqués pour 40 encaissés, les Blaugrana ont réalisé un exercice 2012-2013 fantastique. Il sera difficile pour eux de rééditer telle performance la saison prochaine. Voilà peut-être le défi qui attendra peut-être Neymar, Messi and co dès la reprise.
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