La toute puissante Rojita
La sélection espagnole espoirs a remporté l’Euro des moins de 21 ans en battant l’Italie en finale sur le score de 4 buts à 2. Au terme d’un match dominé de bout en bout, les jeunes pousses espagnols ont conservé leur titre. Thiago Alcantara a inscrit un triplé en première mi temps, la Rojita était trop forte.
Chez les Espoirs ou chez les A, il n’y a pas de discussion possible, l’Espagne domine le football. A coup de pressing, de technique et d’intelligence de jeu, les Espagnols ont martyrisé une sélection italienne qui n’a rien pu faire. Comme il y a un an lors de la finale de l’Euro 2012, les Ibères en ont planté quatre aux Transalpins. Le résultat est lourd mais tellement mérité…
Thiago Alcantara, trois buts en 38 minutes
Il ne fallait pas arriver en retard pour cette finale de l’Euro Espoirs car les Espagnols sont du genre à ne pas perdre leur temps. Bien entrée dans le match, la Rojita a directement pris le contrôle du ballon. Après une percée de l’intenable Morata, Thiago Alcantara ne s’est pas fait prier pour catapulter sa tête au fond des filets (1-0, 6e). Né en Italie, le milieu offensif du FC Barcelone a fait très mal à la Squadra. Mais contrairement à leurs ainés qui s’étaient écroulés il y a un an en finale de l’Euro 2012, les Azzurrini ont réagi dans la foulée. Bien lancé dans l’axe par Donati, Ciro Immobile a profité d’un mauvais placement de la défense espagnole pour remettre l’Italie sur les bons rails. Un contrôle parfait et un petit lob ont suffi à tromper De Gea (1-1, 8e). Surpris, les joueurs de Julen Lopetegui se sont remis à l’attaque sans tarder. Auteur de quatre buts depuis le début de la compétition, Alavaro Morata a été un véritable poison pour la défense italienne, ses appels, ses accélérations et sa polyvalence ont usé une charnière centrale transalpine pas du tout dans le coup. A plusieurs reprises, l’attaquant du Real Madrid a tenté sa chance mais Bardi ne s’est pas laissé piéger.
Plus incisifs, les Ibères ont progressivement étouffé leur adversaire, Koke a été tout proche de marquer un but sensationnel (19e) en tentant une talonnade après un centre de Tello. Dominés, les Italiens ont réagi en contre. Lancé dans la profondeur, Florenzi a éliminé Bartra d’un coup du sombrero avant de frapper du gauche mais la tentative du jeune pousse de la Roma n’a trouvé que les gants de De Gea (24e). A force de dominer, la Rojita a fini par faire céder l’Italie. A la réception d’un centre, Thiago Alcantara, pas inquiété, a tranquillement contrôlé de la poitrine et frappé fort en demi-volée (2-1, 30e). La défense italienne pourra s’en vouloir longtemps sur cette action. Dépassés, les Azzurini ont craqué en fin de première période en perdant quasiment tous leurs duels et en reculant trop. Punition immédiate : débordement de Tello, faute dans la surface de Donati et penalty d’Alcantara (3-1, 38e). L’Espagne est impitoyable.
Plus incisifs, les Ibères ont progressivement étouffé leur adversaire, Koke a été tout proche de marquer un but sensationnel (19e) en tentant une talonnade après un centre de Tello. Dominés, les Italiens ont réagi en contre. Lancé dans la profondeur, Florenzi a éliminé Bartra d’un coup du sombrero avant de frapper du gauche mais la tentative du jeune pousse de la Roma n’a trouvé que les gants de De Gea (24e). A force de dominer, la Rojita a fini par faire céder l’Italie. A la réception d’un centre, Thiago Alcantara, pas inquiété, a tranquillement contrôlé de la poitrine et frappé fort en demi-volée (2-1, 30e). La défense italienne pourra s’en vouloir longtemps sur cette action. Dépassés, les Azzurini ont craqué en fin de première période en perdant quasiment tous leurs duels et en reculant trop. Punition immédiate : débordement de Tello, faute dans la surface de Donati et penalty d’Alcantara (3-1, 38e). L’Espagne est impitoyable.
Presque trop facile
A la pause, Devis Mangia a dû remettre certaines pendules à l’heure car en seconde période, les Italiens ont été plus solides mais pas assez armés pour mettre en difficulté la formation espagnole. Quand les Azzurrini ont tenté de revenir, ils se sont fait calmer par une accélération de Tello, un déplacement de Morata ou un geste fabuleux d’Isco. La pépite de Malaga a d’ailleurs lui aussi marqué son but sur penalty après une nouvelle faute grossière dans la surface de Regini sur Montoya (4-1, 66e). Démoralisés et complètement dépassés, les Espoirs transalpins, résignés, se sont employé à ne pas encaisser d’autres buts pour éviter la gifle. Borini, très discret dans cette finale, a sauvé l’honneur à 10 minutes de la fin (4-2, 80e).
En fin de rencontre, la Rojita a fait ce qu’elle sait faire de mieux : faire tourner le ballon, le conserver, faire courir son adversaire dans le vent, histoire de boucler la boucle. Dix minutes d’amusement avant d’attendre le sacre, un de plus, on commence à y être habitué. Quand les Espagnols jouent, le foot a l’air si facile, ils en ont fait une science. Chez les Espoirs ou chez les A, le patron c’est l’Espagne : la relève est assurée mais ça, on le savait déjà.
En fin de rencontre, la Rojita a fait ce qu’elle sait faire de mieux : faire tourner le ballon, le conserver, faire courir son adversaire dans le vent, histoire de boucler la boucle. Dix minutes d’amusement avant d’attendre le sacre, un de plus, on commence à y être habitué. Quand les Espagnols jouent, le foot a l’air si facile, ils en ont fait une science. Chez les Espoirs ou chez les A, le patron c’est l’Espagne : la relève est assurée mais ça, on le savait déjà.
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