Après Uruguay - France (0-1) : Le bilan statistique très mitigé de Didier Deschamps
Avec la défaite en Uruguay (1-0), le bilan statistique de Didier Deschamps avec les Bleus continue de s'alourdir. Un constat implacable depuis début 2013.
En football, comme dans les autres sports, les résultats bruts ne disent pas tout du travail de fond réalisé par les entraîneurs. Mais ils permettent d’établir un bilan objectif de leur passage. Celui de Didier Deschamps ne peut être exonéré de l’examen des chiffres. Sélectionneur de l’équipe de France depuis bientôt un an, l’ancien entraîneur de Marseille traverse une importante crise de résultats. Sur la pelouse du Centenario de Montevideo mercredi, la France a concédé devant l’Uruguay sa troisième défaite en quatre rencontres (1-0). "Elles sont là, a reconnu le Basque après la rencontre. Vous savez très bien que sur cette tournée, le risque est là. On ne joue pas n'importe quelle équipe mais il faut se projeter vers le futur et l'expérience que l'on doit acquérir."
Trois revers en quatre matches, les Bleus n’avaient plus connu une telle série depuis la Coupe du monde 2010, suivie de deux défaites pour attaquer la reconstruction post-Knysna. En début d’année civile, ce n’était plus arrivé depuis 1981. Le bilan n’était pas bien plus reluisant en 1992, lorsque l’équipe de France, où évoluait alors Deschamps comme joueur, avait enchaîné neuf matches sans victoire. Mais elle en avait perdu "seulement" deux, pour deux nuls lors de ses quatre premières sorties de l’année. "C'est toujours rageant de perdre un match même s'il n'y a pas de points en jeu, a lâché Deschamps à Montevideo. Mais c'est le haut niveau, c'est de l'apprentissage pour nous parce que de nombreux jeunes joueurs ont débuté. Il y a un prix à payer, ça doit servir pour ce qui nous attend dans le futur."
Trois revers en quatre matches, les Bleus n’avaient plus connu une telle série depuis la Coupe du monde 2010, suivie de deux défaites pour attaquer la reconstruction post-Knysna. En début d’année civile, ce n’était plus arrivé depuis 1981. Le bilan n’était pas bien plus reluisant en 1992, lorsque l’équipe de France, où évoluait alors Deschamps comme joueur, avait enchaîné neuf matches sans victoire. Mais elle en avait perdu "seulement" deux, pour deux nuls lors de ses quatre premières sorties de l’année. "C'est toujours rageant de perdre un match même s'il n'y a pas de points en jeu, a lâché Deschamps à Montevideo. Mais c'est le haut niveau, c'est de l'apprentissage pour nous parce que de nombreux jeunes joueurs ont débuté. Il y a un prix à payer, ça doit servir pour ce qui nous attend dans le futur."
Quatre défaites sur les dix premiers matches, du jamais-vu depuis 1969-1970
Depuis sa prise de fonction en juillet 2012, DD affiche un bilan chiffré à la tête des Bleus de quatre succès, pour deux nuls et quatre revers en dix rencontres. Autant de défaites sur les dix premiers matches d’un sélectionneur, c’est du jamais-vu depuis Georges Boulogne (1969-1970). Au beau milieu d’une période où la France n’allait pas disputer de phase finale de grandes compétitions internationales durant douze ans (1966-1978). La comparaison avec son prédécesseur commence également à pencher largement en défaveur de Deschamps. La courbe de ses résultats épousait pourtant celle de Laurent Blanc au cours des six premiers mois. Les deux techniciens ont vécu un démarrage poussif (deux défaites d’entrée pour l’ex-coach de Bordeaux, un nul sans saveur contre l’Uruguay pour DD), avant de dégager le sentiment d’une montée en puissance.
Depuis sa prise de fonction en juillet 2012, DD affiche un bilan chiffré à la tête des Bleus de quatre succès, pour deux nuls et quatre revers en dix rencontres. Autant de défaites sur les dix premiers matches d’un sélectionneur, c’est du jamais-vu depuis Georges Boulogne (1969-1970). Au beau milieu d’une période où la France n’allait pas disputer de phase finale de grandes compétitions internationales durant douze ans (1966-1978). La comparaison avec son prédécesseur commence également à pencher largement en défaveur de Deschamps. La courbe de ses résultats épousait pourtant celle de Laurent Blanc au cours des six premiers mois. Les deux techniciens ont vécu un démarrage poussif (deux défaites d’entrée pour l’ex-coach de Bordeaux, un nul sans saveur contre l’Uruguay pour DD), avant de dégager le sentiment d’une montée en puissance.
Koscielny-Mangala, la cinquième charnière de l’ère Deschamps
Cette série, inédite depuis l’an 2000, surprend, d’autant que Deschamps est arrivé sur le banc de la sélection escorté d’une réputation de pragmatique, privilégiant la solidité défensive au beau jeu. Les Bleus payent leur manque de stabilité dans un secteur où le staff continue de tâtonner. En l’absence notamment de Raphaël Varane, la charnière centrale Koscielny-Mangala, alignée en Uruguay, est la cinquième de l’ère Deschamps. Le nul arraché à la dernière minute en Espagne, au terme d’une seconde période louée par tous les observateurs, avait donné un énorme crédit au sélectionneur. Mais à force de voir les mauvaises séries s’enchaîner, il pourrait le voir s’épuiser. A lui de trouver comment redresser la barre au plus vite. Même si la mission s’annonce compliquée, dimanche contre le Brésil serait le mieux. Sous peine de vivre deux prochains mois sous pression, en attendant de retrouver son groupe au mois d’août, pour un match amical contre la Belgique.
Cette série, inédite depuis l’an 2000, surprend, d’autant que Deschamps est arrivé sur le banc de la sélection escorté d’une réputation de pragmatique, privilégiant la solidité défensive au beau jeu. Les Bleus payent leur manque de stabilité dans un secteur où le staff continue de tâtonner. En l’absence notamment de Raphaël Varane, la charnière centrale Koscielny-Mangala, alignée en Uruguay, est la cinquième de l’ère Deschamps. Le nul arraché à la dernière minute en Espagne, au terme d’une seconde période louée par tous les observateurs, avait donné un énorme crédit au sélectionneur. Mais à force de voir les mauvaises séries s’enchaîner, il pourrait le voir s’épuiser. A lui de trouver comment redresser la barre au plus vite. Même si la mission s’annonce compliquée, dimanche contre le Brésil serait le mieux. Sous peine de vivre deux prochains mois sous pression, en attendant de retrouver son groupe au mois d’août, pour un match amical contre la Belgique.
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