Le Graët : "La France va mieux"
Dans un long entretien accordé à L'Equipe, Noël Le Graët est revenu sur les mauvais résultats de l'équipe de France qui ne l'inquiète pas. Malgré un bilan mitigé (cinq défaites en onze matches), le président de la FFF fait toujours confiance à Didier Deschamps.
L'équipe de France reste sur quatre défaites en cinq matches. Après une tournée en Amérique du Sud désastreuse beaucoup de questions se posent. Les Bleus ont-ils le niveau ? Vont-ils se qualifier pour la Coupe du monde ? Pourtant, pour Noël Le Graët "l'équipe de France va mieux". Un optimisme qui ne le dérange pas. Le président de la Fédération Française de Football croit en cette équipe et en Didier Deschamps.
Le bilan de Deschamps satisfaisant
"Ca va vous paraître bizarre mais je trouve que l'équipe de France va mieux. Au niveau du classement, ce constat peut sembler discutable. le match retour contre l'Espagne (0-1) coupe l'élan pour la qualification à la Coupe du monde. On se dirige plutôt vers les barrages. Mais on assiste aussi à des révélations importantes. Ribéry s'affirme comme un joueur de classe mondiale, Benzema reste un joueur de haut niveau. Nous avons besoin de stabilité car nous avons une ossature de talent. Prenez Matuidi : il peut évoluer dans n'importe quel club européen.Didier Deschamps est un gagneur. J'ai vraiment confiance en lui. Et beaucoup d'affection aussi."
Le Graët pas inquiet après la tournée catastrophique en Amérique du Sud
"Il y a beaucoup d'essais. Dans ces conditions et avec cet effectif-là, nous ne pouvons effectivement pas rivaliser avec le Brésil. Mais au complet, ça semble déjà moins compliqué. Les nombreux changements effectués rendent la progression collective difficile. Je ne jette pas la pierre à Didier (Deschamps). Et tout n'est pas à jeter. Il y a aussi du positif. Prenez Guilavogui. Je ne l'attendais pas à ce niveau-là. Payet a effectué deux bons matches aussi. Les essais, je les comprends. Ils se prêtaient à cette tournée. Mais de la Belgique (le 14 août en amical) à la Finlande (le 15 octobre, dernier match des éliminatoires), il va sans doute falloir ne plus trop changer l'équipe. On n'a plus beaucoup de temps. On ne peut pas exclure un échec, bien sûr. Il faut absolument que nous gérions bien septembre, octobre et novembre. Après nous n'avons pas grand-chose à envier à beaucoup d'équipes."
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire