Une Coupe avant de partir
Dernière rencontre avec un intérêt sportif important cette saison, la Coupe d’Allemagne va rendre son verdict ce soir. En Espagne, la Liga va définitivement tirer le rideau avant de laisser toutes les équipes se plonger définitivement dans le mercato, sur lequel les clubs italiens sont déjà en train de plancher. 
Champion d’Allemagne depuis de nombreuses semaines et maîtres de l’Europe depuis samedi dernier, le Bayern Munich a assis sa suprématie sur le Vieux Continent cette saison. Emmenés par son trident offensif Ribéry-Robben-Mandzukic, les Bavarois sont les numéros uns européens actuellement. Privés de titres ces dernières années, notamment par le Borussia Dortmund, les Munichois sont affamés. Ce soir, ils ont l’occasion de remporter un ultime défi en triomphant face au VFB Stuttgart en finale de Coupe d’Allemagne. La presse nationale se fait écho de ce rendez-vous pour l’histoire, à l’image du Süddeutsche Zeitung. Pour le journal, les Bavarois peuvent garnir une pièce des trophées d’une dernière consécration pour une année réussie. Déjà bien servi à la table des grands gourmands, le Bayern Munich veut se servir une dernière Coupe avant de se retirer paisiblement et de consacrer toute son énergie au mercato.
Ce rendez-vous sera également celui des adieux. Comme chaque fin de saison, certains joueurs quitteront la Bavière cet été. Mais c’est avant tout le départ programmé de Jupp Heynckes qui émeut de l’autre côté du Rhin. L’entraineur munichois, qui a tout remporté avec le club d’Uli Hoeness hormis la Coupe d’Allemagne, a l’occasion de se retirer au sommet de son art. Le technicien peut partir sur un dernier sacre que ses joueurs veulent lui offrir, à l’image de son vice-capitaine Bastian Schweinsteiger : "C'est une source de motivation supplémentaire. Il n'a jamais gagné la Coupe, on veut donc lui offrir une sortie spéciale", a confié le milieu de terrain allemand.
Ce rendez-vous sera également celui des adieux. Comme chaque fin de saison, certains joueurs quitteront la Bavière cet été. Mais c’est avant tout le départ programmé de Jupp Heynckes qui émeut de l’autre côté du Rhin. L’entraineur munichois, qui a tout remporté avec le club d’Uli Hoeness hormis la Coupe d’Allemagne, a l’occasion de se retirer au sommet de son art. Le technicien peut partir sur un dernier sacre que ses joueurs veulent lui offrir, à l’image de son vice-capitaine Bastian Schweinsteiger : "C'est une source de motivation supplémentaire. Il n'a jamais gagné la Coupe, on veut donc lui offrir une sortie spéciale", a confié le milieu de terrain allemand.
Le saisissant contraste espagnol
Il n’y a pas qu’en Allemagne que l’on jouera ce week-end. Si la plupart des championnats sont terminés, la Liga espagnole doit encore rendre son verdict. Une journée qui sera scrutée à la loupe suite aux révélations de corruption qui ont animé la semaine de l’autre côté des Pyrénées. Mais, comme en Allemagne, qui dit dernière rencontre dit également cérémonie d’adieux. Et ceux-ci ne seront pas vécus avec la même émotion que l’on soit dans la capitale espagnole ou dans celle de la Catalogne. Si à Barcelone cet au-revoir est déchirant, il ressemble à une délivrance à Madrid. Ainsi, Marca titre en Une « Pénible final », légendant une photo du futur ex-entraineur du Real, Jose Mourinho marchant seul et tête basse. Le journal relève notamment l’ultime affront fait par le technicien portugais à Iker Casillas. Mis sur le banc depuis de nombreux mois, le capitaine historique suivra cette fois la rencontre depuis les tribunes … malgré l’absence du titulaire habituel, Diego Lopez. Mourinho a décidé de laisser Adan garder les cages des Merengues et d’asseoir Jesus sur le banc. Une saison qui se termine mal et qui sera également un soulagement pour As qui publie un « Bye, bye, Mou » légendé par un dicton espagnol reformulé en « Tanto paz lleves como paz dejas » - l’original étant « tanto paz lleves como descanso bajas ».
En revanche, en Catalogne, les adieux seront bien plus tristement vécus. Evidemment, l’acteur principal sera Eric Abidal. Véritable symbole des Blaugranas, l’international français va quitter les yeux humides le club culé. Une cérémonie spéciale a été programmée par le FC Barcelone. Ainsi, au terme de la rencontre, les joueurs revêtiront tous un maillot avec inscrit « Merci Abi22 », du numéro du joueur avant de faire notamment une haie d’honneur au champion français. La soirée sera forte en émotions au Camp Nou et El Mundo deportivo n’a pas hésité à sobrement barrer sa Une d’un « Emocionante » aux couleurs du Barca et avec les photos d’Abidal, Valdes, Puyol et Vilanova. Car, en effet, si Eric Abidal va quitter les Blaugranas, il ne sera pas le seul. Victor Valdes, formé au Barca et qui a effectué l’intégralité de sa carrière en Catalogne, va également laisser à quai le navire du champion d’Espagne. De son côté, le capitaine emblématique du Barca, Carles Puyol, a confié son mal-être face à la presse. Placé sur le banc, voire en tribunes, la plupart du temps cette saison, le défenseur a affirmé face aux journalistes qu’il ne savait pas s’il pouvait tenir une autre saison comme celle-ci. En difficulté, il aura également demandé à ses dirigeants de ne pas prolonger son contrat, ce qui lui a été refusé. La course aux 100 points en championnat, que les Barcelonais peuvent atteindre en cas de victoire, n'est pas la principale préoccupation en Catalogne.
En revanche, en Catalogne, les adieux seront bien plus tristement vécus. Evidemment, l’acteur principal sera Eric Abidal. Véritable symbole des Blaugranas, l’international français va quitter les yeux humides le club culé. Une cérémonie spéciale a été programmée par le FC Barcelone. Ainsi, au terme de la rencontre, les joueurs revêtiront tous un maillot avec inscrit « Merci Abi22 », du numéro du joueur avant de faire notamment une haie d’honneur au champion français. La soirée sera forte en émotions au Camp Nou et El Mundo deportivo n’a pas hésité à sobrement barrer sa Une d’un « Emocionante » aux couleurs du Barca et avec les photos d’Abidal, Valdes, Puyol et Vilanova. Car, en effet, si Eric Abidal va quitter les Blaugranas, il ne sera pas le seul. Victor Valdes, formé au Barca et qui a effectué l’intégralité de sa carrière en Catalogne, va également laisser à quai le navire du champion d’Espagne. De son côté, le capitaine emblématique du Barca, Carles Puyol, a confié son mal-être face à la presse. Placé sur le banc, voire en tribunes, la plupart du temps cette saison, le défenseur a affirmé face aux journalistes qu’il ne savait pas s’il pouvait tenir une autre saison comme celle-ci. En difficulté, il aura également demandé à ses dirigeants de ne pas prolonger son contrat, ce qui lui a été refusé. La course aux 100 points en championnat, que les Barcelonais peuvent atteindre en cas de victoire, n'est pas la principale préoccupation en Catalogne.
Jovetic vers la Juve
En Italie, en revanche, il n’est point question de match mais uniquement de transferts. Le dossier le plus brûlant est la possible arrivée de l’international monténégrin, Stevan Jovetic, à la Juventus. Courtisé de longue date par la Vieille Dame, l’attaquant de la Fiorentina pourrait donner un nouvel essor à sa carrière en rejoignant le Piémont. Mais ce transfert, s’il est en bonne voie, n’est pas bouclé. Ainsi, d’après la Gazzetta dello Sport, les dirigeants de la Viola demandent 30M d’euros à leurs collègues turinois pour acquérir le joueur, auteur de 13 buts en championnat cette saison et également suivi par Arsenal.
A l’Inter, en revanche, le mercato n’est pas encore la préoccupation principale. Dupuis de nombreuses semaines, Massimo Moratti est tenté de vendre le club à Thohir, un investisseur indonésien. Président du club lombard depuis 1995 (malgré une interruption de deux saisons au milieu des années 2000), Moratti doit donc décider s’il laisse « son » club - que son père Angelo a dirigé durant son époque dorée au début des années 60 - à des investisseurs étrangers. Après avoir rencontré récemment les investisseurs asiatiques, le dirigeant intériste va devoir donner une réponse rapidement. Ainsi, selon le Corriere dello sport, le président des Nerazzurri hésite toujours à vendre son club tandis que les investisseurs et ne lui laissent plus beaucoup pour rendre son verdict. D’après Tuttosport, Thohir a ainsi adressé un ultimatum au président italien qui doit absolument prendre sa décision dans les sept jours qui arrivent. Une semaine qui s’avérera décisive pour l’avenir de l’Inter Milan.
A l’Inter, en revanche, le mercato n’est pas encore la préoccupation principale. Dupuis de nombreuses semaines, Massimo Moratti est tenté de vendre le club à Thohir, un investisseur indonésien. Président du club lombard depuis 1995 (malgré une interruption de deux saisons au milieu des années 2000), Moratti doit donc décider s’il laisse « son » club - que son père Angelo a dirigé durant son époque dorée au début des années 60 - à des investisseurs étrangers. Après avoir rencontré récemment les investisseurs asiatiques, le dirigeant intériste va devoir donner une réponse rapidement. Ainsi, selon le Corriere dello sport, le président des Nerazzurri hésite toujours à vendre son club tandis que les investisseurs et ne lui laissent plus beaucoup pour rendre son verdict. D’après Tuttosport, Thohir a ainsi adressé un ultimatum au président italien qui doit absolument prendre sa décision dans les sept jours qui arrivent. Une semaine qui s’avérera décisive pour l’avenir de l’Inter Milan.
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